tic tac
Quand les choses vont trop vite
Quand le temps ne passe pas
Quand l’être remplit tous les coins de sa loge
Ça surpasse les manèges que l’on fait dans les foires
Il y a de la splendeur dans ces moments d’attente
Un fauteuil suffit à nous tailler une scène
Et le spectacle s’ouvre à grands coups de cymbales
Le bruit nous surprend tellement il n’y a rien
Et ce rien nous détend tellement il est dansant
Toute une troupe est là qui s’enlace pour une valse
A petits pas comptés ça tangue vers le plafond
Parce qu’il n’y a pas de publique on marche comme on veut
Quand on a que l’ennui pour habiller l’horloge.
Jean-Claude Goiri